Quelles que soient leurs formes et états de forme, variables selon les régions, les communs fonciers – connus en milieu rural sous les termes de communaux ou sectionaux – sont susceptibles de remplir des fonctions d’intérêt collectif.
Ils présentent un grand intérêt pour relever aux côtés de la puissance publique des solutions aux immenses défis territoriaux : climatiques, alimentaires, énergétiques, écologiques, sociaux, etc.
Mais paradoxalement, en pratique comme en droit, bien peu de considération leur est portée. Des propositions de lois proposent même de les supprimer, privant la République d’atouts sociaux et environnementaux.
Cet héritage n’est pas toujours pris au sérieux, à rebours des discours officiels vantant la participation citoyenne, l’importance de la ruralité ou encore le développement local.
Cette rencontre entend aborder les difficultés et freins à la revivification des communs fonciers dans une visée réformatrice. L’objectif est de réfléchir aux nouveaux contours d’un État apte à promouvoir une société plus collaborative et moins centralisée.
C’est un temps de réflexions destiné à débattre du pouvoir transformant des communs fonciers quant à nos modes d’habiter mais aussi à la pratique de la politique :
Ce programme est prévisionnel.