Développer ensemble des modèles et des outils de management de l’innovation ouverte pour accompagner les organisations dans leur transformation (numérique, sociale, environnementale, sociétale).
Un peu moins de trois ans plus tard, ce programme a d’ores et déjà permis une avancée à haute valeur académique : la création d’une matrice de maturité en matière d’innovation ouverte, qui était encore jusqu’ici une véritable “boîte noire”, et qui permet aujourd’hui aux entreprises de se situer précisément et de pouvoir ainsi progresser dans leurs actions. Ce programme vient aussi de caractériser les profils des collaborateurs face à l’innovation ouverte pour connaitre au mieux les forces en présence dans l’entreprise et affiner la stratégie à mettre en place en conséquence. « Nous avons pu en déterminer trois : le moderniste, majoritaire, a bien conscience des enjeux de l’innovation ouverte. Il s’implique dans les échanges d’idées, de connaissances et de pratiques à l’échelle de son entreprise mais n’en perçoit pas les résultats. Il est souvent porteur de propositions, mais il manque de temps et de budget pour les développer. Le traditionnaliste, qui représente un peu plus de 15 %, symbolise le degré 0 de l’ouverture en l’absence d’un environnement culturel et managérial favorable. Le visionnaire (32%) est, quant à lui, très engagé dans le partage des idées, de connaissances et pratiques en interne comme en externe… Il bénéficie d’un ensemble de ressources, parmi lesquelles des ressources managériales, du temps et un budget, pour innover avec les autres sans qu’il ait besoin d’en faire la demande» résume Rachel Bocquet.
Le programme se poursuit jusqu’en 2023 et permettra, à terme, l’évaluation des gains en maturité acquis au cours de la démarche d’innovation ouverte et de ses effets sur la performance économique, sociale et environnementale de l’entreprise.